Denis Morel a encore prouvé qu’il avait des ressources mentales et physiques sur cet exercice oh combien périlleux qui est de courir un 24 heures.

En effet plus la distance est longue, plus le temps est long, plus l’athlète augmente sa part de malchance de craquer physiquement ou mentalement.

Après l’étape de sélection dans l’équipe de France, voilà Denis Morel avec ses coéquipiers sur la ligne de départ des Championnats d’Europe et du Monde des 24 heures dans une petite ville des Pays Bas nommée Steembergen.

Après une météo plutôt clémente au départ, les choses se sont vite gâtées pour avoir au plus mauvais moment de la nuit, des averses dantesques allant jusqu’à la grêle.

Des conditions vraiment pas favorables à l’exploit à la 20^ème heure de la course.

Malgré cet acharnement météorologique Denis arrive à s’accrocher à sa 18^ème place, même s’il voit ses camarades de l’équipe de France craquer au fur et à mesure.

Seulement Denis n’était pas venu pour craquer mais plutôt pour une revanche de son dernier périple en équipe de France où il s’est vu obligé de marcher sans pouvoir jouer pleinement sa chance.

Denis réalise tout de même son deuxième meilleur résultat en terminant ces 24 heures en 239km195 et à la 1^ère place de l’équipe de France masculine.

Il décroche aussi la 10^ème place européenne et la 16^ème place mondiale.

Il ne lui reste plus qu’à se reposer pleinement et se projeter sur ses prochaines échéances car il aura porté fièrement le maillot tricolore et bien par la même le nom du VRAC.