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Le récent article du Figaro et le contrôle inopiné réalisé récemment lors d’une séance hebdomadaire sur le site de Val de Reuil sont d’autant d’événements qui nous rappellent que le fléau du dopage existe bien et est bien présent dans les esprits de nos dirigeants mais aussi du simple citoyen.
Avant de lire l’article du Figaro, revenons donc sur l’événement qui a touché une vingtaine d’athlètes du club d’athlétisme de Val de Reuil.
Dans la continuité de leur action de contrôle inopiné d'athlètes du pôle espoirs, les médecins diligentés par le ministère des sports ont saisi une dizaine d’athlètes du club.
Même si la plupart des athlètes du VRAC ne prétendaient et ne prétendront à une activité de Haut Niveau, ces derniers se sont prêtés à l’exercice tout en sacrifiant une séance de plaisir hebdomadaire et ainsi ne pas décompresser de leur journée de travail.
Heureusement que ces derniers avaient prévus leurs gourdes d’eau car le temps de la procédure n’en auraient été que rallongé.
Sur ce point, les dirigeants du VRAC ont été interrogatif auprès du responsable des médecins et n’ont pas été tatillons car aucune boisson prise par l’ensemble des athlètes contrôlés n’étaient scellées.
A l’heure ou plusieurs annoncent tombent, les dirigeants ne sont pas complétement démunis si ce n’est que d'apporter la sensibilisation nécessaire auprès de leurs athlètes sur ces sujets et surtout être à l'écoute de toutes informations.
Un autre volet du dopage est soulevé par le Figaro dans l’un de ses derniers articles parus.
Il ne s’agit pas de la procédure de réalisation du contrôle mais plutôt de l’évolution des pratiques de dopage organisé.
Ci dessous l’article concerné :
Le Figaro se demande : « A l’heure des manipulations génétiques et des nouvelles molécules biomimétiques, le dopage pourrait-il devenir de plus en plus technique ? » Le quotidien explique que « l’usage de l’EPO (érythropoïétine), comme celui de l’hormone de croissance, a été rendu possible par les avancées de l’industrie pharmaceutique ». Le spectre du dopage est réapparu avec la publication des premiers essais cliniques utilisant la thérapie génique. Dès 2003, le Comité international olympique et l’Agence mondiale antidopage ont inscrit la thérapie génique sur les listes des produits et procédés interdits. Le Dr Stéphane Bermon, médecin à l’Institut monégasque de médecine et chirurgie du Sport, souligne : « Si de grosses équipes de recherche qui travaillent pour guérir des patients se cassent encore les dents sur des problèmes techniques, on peut douter que des professionnels du dopage, même brillants, y parviennent. A moins qu’ils n’acceptent de faire courir aux sportifs des risques qui ne seraient jamais admis dans un protocole de recherche ». Selon le Dr Bermon, également membre de la Commission médicale et antidopage de la Fédération internationale d’athlétisme, l’avenir du dopage résiderait surtout dans la modulation de l’expression génique, soit « l’utilisation de molécules capables d’augmenter la production par les propres gènes de l’athlète de protéines susceptibles d’améliorer ses performances », explique Le Figaro. Par ailleurs, la publication d’une liste de 214 gènes potentiellement « liés » à la performance sportive chez l’homme induirait une sélection des jeunes athlètes selon leur patrimoine génétique.
Le Figaro, 25/07/2013
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