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Si pour certains, vacances signifient farniente et chaise longue, pour d’autres c’est profiter de la forme physique acquise tout au long d’une année de course à pied pour relever des défis.
S’attaquer au Mont Blanc, le plus haut sommet de l’Europe occidentale, tel était le défi d’Anaïs.Arrivée sur Chamonix quelques jours avant, afin de randonner pour se préparer à l’altitude et rapidement la fenêtre météo permet de lancer l’expédition le mercredi 24 juillet.L’itinéraire choisi est la voie des 3 Monts.
Accompagnée de Sylvain (son copain) et d’un guide haute montagne, le trio accède à l’Aiguille du Midi par le téléphérique. L’équipement grand froid + piolet, crampons, cordes sont de rigueur et déjà la première petite sensation, descendre la fine arête de neige en quittant la plate forme de l’Aiguille. Ensuite, reste à peine 1h pour atteindre le refuge.La nuit est de courte durée. Réveil à 1h du matin, bousculade habituelle pour se faire servir le petit déjeuner. Le départ s’effectue par une redescende au col du midi (3532m) et la montée s’effectue, de nuit, par la face nord du Mont Tacul, jusqu’à son Epaule (4100m). A peine le temps de reprendre son souffle et le trio redescend légèrement pour atteindre le Col Maudit. Il faut ensuite remonter en direction de l’Epaule du Maudit. L’ascension s’effectue lentement car la pente est par cette face nord particulièrement relevée. De nombreuses crevasses sont contournées. Après avoir franchi une rimaye, nos 3 montagnards s’attaquent au mur final en glace vive, de la pure escalade et de fortes sensations, pour arriver à l’Epaule du Maudit à 4345m. Là, on découvre enfin le dôme neigeux du Mont blanc...mais le chemin est encore long et la fatigue commence à peser sur le moral.
Quelques minutes de repos et notre trio repart par une petite descente qui les emmènent au col de la Brenva (4303m). Le Mont Blanc paraît tout proche sous le soleil naissant mais il reste encore 500m de dénivelé positif. L’organisme est déjà bien entamé, les mollets font souffrir, les cuisses sont raides et pourtant il va falloir… Nos 3 compères s’encouragent mutuellement car partir de là, c’est, uniquement, le moral qui permet de continuer.
La montée finale s’effectue pas à pas. D’abord le Mur de la côte, très raide, est franchi. Le guide avait prévenu, que cela se méritait… Ouf. Un court moment de répit et les Rochers Rouges sont dépassés. Il faut maintenant attaquer les Petits Mulets (4690m) par une pente régulière mais le souffle est court, l’oxygène manque. Les derniers mètres sont épuisants, on n’en voit pas le bout. Soudain on ne monte plus car on ne peut plus monter. Le sommet leur tend les bras, ils ont réussi, ils sont sur le toit des Alpes et de l’Europe à 4810m. L’émotion est à son comble, le corps est envahit par une chaleur interne très forte et les larmes de joie, de bonheur ruissèlent. On pleure comme une madeleine…
On se congratule, on reprend ses sens et on admire la vue panoramique à 360°. Époustouflant, magnifique ….une photo souvenir et il faut penser à la re descente toute aussi périlleuse. Cette expédition aller/retour aura durée 12h, de souffrance, d’obstination mais quel bonheur de l’avoir réalisée.
Bravo et Félicitations ANAÏS et SYLVAIN!!!
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