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Si Hugues Ibos est avant tout un passionné de course nature, il est aussi proche des athlètes de demi fond du VRAC.
Lorsqu'il se joint au groupe lors des sorties en forêt de bord, Hugues ne rate pas un moment pour faire passer son envie de faire découvrir ce qu'est l'esprit Trail auprès de ces derniers.
L’humilité et la gentillesse sont réellement des valeurs présentes en Hugues.
Ce sont aussi des valeurs qu'un bon nombre d'athlètes du VRAC partagent.
Sur cette 18ème édition de
Rien que les chiffres vous donnent des frissons et nous pouvons comprendre facilement la tension qui se lisait sur une grande partie des visages sur la ligne de départ.
Mais une seule envie animait chaque athlète, se faire plaisir sans trop se faire mal.
Le départ de cette nouvelle édition de
Non pas qu’ils n’avaient pas confiance mais surtout de s’assurer que tous les engagées aient les moyens nécessaires à cette longue course et ainsi aller jusqu’au bout ce cette aventure humaine.
C’est donc un peu plus tard que le départ fût donné au Stade de
Dans les premiers hectomètres la marche rapide fait place aux piétinements et un peu plus loin, les athlètes se mettent en action.
Si le vainqueur incontesté de cette édition l’espagnol et Ultra Terrestre, Kilian Jornet Burgada qui réalise ces 163km en 23h17mn26s (le 2ème à plus d’une heure) a outrageusement dominé ce Trail de l’extrême, pour les athlètes venus s’essayer ou confirmer leurs bonheurs passés, cela a été beaucoup plus dur.
Les témoignages recueillis à l’arrivée allaient dans ce sens et les plus de 1000 abandons l’ont aussi attesté (1311 hommes à l’arrivée).
Après une première nuit du 21 au 22 octobre, le jour se lève à 5h00 du matin sur
Des paysages à couper le souffle, en passant par de multiples franchissements de champs de pierres, des marches appuyées dans chaque descente et des souffles coupés lors des montées à flan de montagne, Hugues a eu de quoi allier plaisir des yeux et goûts de l’effort.
Après 37h20mn19s, Hugues termine cette nouvelle expérience en témoignant « j'ai vraiment été très loin et mon corps à beaucoup souffert... . » (*)
Passé la ligne, Hugues peut ainsi partager avec ses proches venus l’encourager ce moment chargé d’émotions qui fait la fin d’une course où l'on a puisé jusqu'au boût de soi même.
Une autre satisfaction peut naître chez cet athlète humble et passionné de nature.
C’est d’avoir terminé cette course extrême à la 105ème place du général et à la 44ème place en vétéran 1 à seulement un peu plus de 10 heures du vainqueur.
Mais Hugues ne s’arrêtera pas sur cette expérience et sera certainement partant pour d’autres émotions fortes en d’autres décors à couper le souffle.
(*) Petit témoignage capturé sur le site M Real Sport Alizay. N'hésitez pas à vous connecter, les récits sont poignants.
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